Le volleyball est un sport collectif très populaire autant chez les hommes que chez les femmes. Depuis plusieurs années, le volleyball est accessible aux handicapés et autres personnes souffrant des membres inférieurs paralysés ou amputés. Le volleyball assis a été créé en 1956 aux Pays-Bas, mais en 1980 qu’il a été reconnu et devient une discipline du volleyball handisport. On trouve la même règlementation que le volleyball classique à quelques exceptions près, notamment sur sa pratique qui contrairement au volleyball classique se pratique dans une position assise. En effet, les joueurs sont tous assis sur le sol et la hauteur du filet a été donc adaptée en conséquence.
Prescriptions de la FFVB sur le volleyball assis
Le volleyball assis est une discipline handisport qui s’adresse aux athlètes présentant un handicap physique ou des exigences minimales d’invalidité pour la pratique du volleyball. La fédération exige que le handicap soit permanent qu’il soit progressif ou non. On qualifie d’invalidité progressive la dystrophie musculaire, la sclérose en plaques … Une classification temporaire est attribuée conformément aux critères minimaux de handicap au volleyball suivi d’un reclassement à chaque compétition. Deux catégories sont proposées (D ou MD) selon la gravité du handicap. Chaque athlète se voit attribuer des points en fonction de l’ensemble des mouvements testés. Si ce dernier est trop élevé, l’athlète ne peut pas être admis à jouer au volleyball assis étant donné qu’il ne répond pas aux critères minimaux de handicap au volleyball. A noter que certains handicaps sont admissibles au volleyball assis même s’ils ne sont pas admissibles à d’autres sports inscrits au programme des Jeux paralympiques. C’est notamment le cas de l’absence de doigts qui n’est admissible pour participer aux épreuves d’athlétisme pour amputés, mais elle constitue par contre un handicap sévère pour joueur de volleyball. Les joueurs de volleyball assis peuvent être ainsi des athlètes souffrant de paralysie cérébrale, de paralysie d’un membre, d’une restriction articulaire ou de maladies progressives (dystrophie musculaire, sclérose en plaques …) ou encore des athlètes avec un membre amputé ou raccourci. Chaque équipe est composée de 12 jours, dont six jouent sur le terrain. Le système de remplacement et la règle de jeu sont conservés. Le terrain de volleyball assis est de seulement 10 m x 6 m séparé par un filet au milieu comme sur un terrain de volleyball classique. La hauteur diffère dépendant : 1,15 m pour les hommes et de 1,05 m pour les femmes.
L’intérêt du volleyball assis chez une personne handicapée
Rappelons que le volleyball assis est un sport paralympique, mais il reste aussi une activité physique. Comme toutes les autres activités physiques donc, le volleyball assis offre de nombreux avantages pour les personnes présentant des exigences minimales d’invalidité pour la pratique du volleyball. En effet, la pratique de ce sport permet à ces personnes invalides de combattre les effets négatifs du handicap, l’atrophie musculaire, la raideur musculaire et l’isolement. Elle permet aussi de favoriser un bon état psychologique en se rapprochant des autres athlètes ayant le même handicap. La pratique du volleyball assis est aussi intéressante pour favoriser la motricité, l’équilibre, le tonus ainsi que la fonction cardiaque, respiratoire et nerveuse.